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 LE CONTEXTE †

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Aurora

Aurora


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MESSAGES : 192
ARRIVE(E) LE : 29/06/2011



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MessageSujet: LE CONTEXTE †   LE CONTEXTE † EmptyLun 4 Juil - 18:23



AURORA BOREALIS
LA LIBERTE SE GAGNE TOUJOURS PAR LE SANG.
VERSION COURTE





« 11 décembre 1719. Vers 8 heures du soir une lumière mystérieuse apparaît dans le ciel de la Nouvelle-Angleterre. Beaucoup de personnes voient dans cette lueur rougeâtre un signe avant coureur du jugement dernier et s'affolent. Le phénomène sera décrit dans un rapport qui constituera la preuve qu'une aurore boréale a été observée pour la première fois à l'est des Etats-Unis. ». Tiré de l'Histoire de la Physique et des Etats-Unis.
NEW-YORK. JUILLET 2011. Assis dans son bureau, un homme attendait sagement qu’on daigne lui apporter cette fameuse liste. A peine avait-il pensé à se lever de son siège qu’un jeune homme rentrait déjà dans la pièce, le bout de papier en main. Un sourire satisfait illuminait le visage de Jenkins tandis qu’il congédiait aimablement celui qui venait de lui rendre un immense service. Sans perdre davantage de temps, il mettait en marche le projet : Aurora Borealis.

Il fallut un peu plus d’une semaine à Jenkins et ses employés pour recruter tout ce petit monde. C’est que cela prenait du temps d’aller dans des hôpitaux, dans des prisons ou encore des bars. Ils leur avaient promis un avenir radieux. Bien meilleur que celui qu’ils connaissaient aujourd’hui. Ces alcooliques, ces invalides, ces délinquants et tant d’autres cas différents avaient finalement tous dit oui. Qu’auriez-vous fait à leur place si l’on vous avait promis de guérir votre maladie ? De vous refaire marcher ? Ou encore de trouver un remède pour que l’alcool ne soit plus un fardeau pour vous ? A chaque problème, ils avaient trouvé la solution. Ils avaient trouvé de quoi les appâter.

Une fois les contrats signés, tous ces gens furent emmenés dans un seul et même lieu. Un endroit bien caché des yeux de tous, et pourtant si proche de Washington ou même de New York. La seule chose à laquelle ces pauvres gens ne s’attendaient pas, c’était qu’ils ne ressortiraient jamais de cet endroit. Jenkins et le gouvernement avaient de grands projets pour eux. Un projet qui les dépassait tous mais qui, au fond, était admirable si l’on connaissait toutes les clauses de cet accord.

NEW-YORK. JUILLET 2051. Une lumière rouge et quasi artificielle balaye le ciel déjà bien noir. Une Aurore Boréale. Le monde a bien changé depuis 2011. La Grosse Pomme n’existe plus. Il ne reste plus que des ruines et rares sont les buildings encore habitables. Helheim a remplacé cette ville si dynamique. Aujourd’hui, tout n’est qu’obscurité et esclavage. Mais que s’est-il passé ? C’est très simple. Des êtres sont arrivés de nulle part. Du jour au lendemain ils se sont proclamés « Nouveaux Dieux » de la ville (et pourquoi pas même de la terre tant qu’ils y étaient). Tout le monde connaît les Styx, et dorénavant ce sont eux les nouveaux dirigeants. Au revoir le protestantisme ou autres religions, il n’y en a plus qu’une seule. Il ne faut vénérer qu’eux. Les humains ont bien tenté de se rebeller ou de rivaliser, mais il ne fallait pas s’amuser avec des êtres « supérieurs ». En effet, les rares à avoir tenté une rébellion ont fini par mourir. Des rumeurs circulent même comme quoi ces êtres seraient capable de la pire barbarie et qu’ils peuvent, d’un seul regard, vous faire souffrir le martyr ou vous contrôler entièrement.

Malgré tout, un groupe d’humains s’est formé. Malgré l’oppression, ils agissent dans l’ombre des Styx et sont bien déterminés à prendre leur revanche, un jour. Discret et quasi invisible aux yeux de ces assaillants, le groupe vit comme il peut et cherche en secret, l’arme qu’on dit ultime face à la menace.

Depuis maintenant 20 ans, l’humanité subit en silence les ordres de ces êtres qui leur ressemblent en tout point. Pourtant, c’était sans compter la trouvaille de ces fameux résistants. En effet, alors que cela faisait environ 2 ans qu’ils cherchaient l’arme dont on leur avait parlé, ils ont fini par la trouver, parmi les ruines de New York. Mais ils ne s’étaient pas attendus à trouver ce genre de…Choses. Pensant mettre la main sur des armes, le groupe d’Andersen fut bien surpris d’avoir à faire à… Des humains. Vous vous souvenez de ces pauvres gens dont nous parlions au début et de la chose qui les dépassait ? Et bien c’étaient eux ! Conservés en état de stase dans des capsules, ils n’avaient pas vieillis. Le projet Aurora Borealis était intact et fonctionnait à merveille. Comme prévu. Devant les résistants se trouvaient des êtres comme eux, et on osait leur dire qu’ils allaient les aider ?

Il aurait été stupide de croire que Jenkins et les autres se seraient démenés pour rien… Ces humains ont bel et bien eut ce qu’ils attendaient, mais pas que cela… Non. A l’heure actuelle, ils sont comme des armes. Leur force est accrue, leur vitesse également, et lors de leurs deux années d’entraînement ils ont pu développer leur propre capacité, une qui les différenciait des autres. Ces détails ? Rares sont ceux qui s’en souviennent, certains des membres du projet ne se souviennent même pas s’être endormi, pire encore, certains ne se souviennent pas de leur vie antérieure, leur vie normale. Néanmoins, si les résistants ignorent de quoi sont réellement capables ces humains, ils le découvriront bien assez tôt…




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MessageSujet: Re: LE CONTEXTE †   LE CONTEXTE † EmptyLun 4 Juil - 18:23



AURORA BOREALIS
LA LIBERTE SE GAGNE TOUJOURS PAR LE SANG.
VERSION LONGUE.



« Que reste-t-il des idéaux lorsque la vie vous semble chaque jour de plus en plus insupportable ? ».
JUILLET 2011.Assis dans son fauteuil placé juste devant l’immense baie vitrée que voulait bien lui offrir l’hôpital, l’invalide soupirait. Assis sur son haut tabouret, son verre de scotch se trouvant devant lui, l’alcoolique soupirait. Assis sur sa chaise de bureau, la pièce ne lui laissant aucune vue sur le monde, le scientifique soupirait. Assise derrière ces barreaux, mur de pierres lui volant sa liberté, la délinquante malheureuse soupirait. Et ainsi de suite. Tout autant d’exemples. Tout autant de personnes dans ce bas monde qui avaient pioché la carte « malchance ». Mais tout cela allait bientôt changer.

« Monsieur Jenkins ? J’ai ici la liste que vous m’avez demandée. »

L’immense fauteuil de cuir noir se tournait vers le jeune homme qui venait de prononcer ces mots. Une fine monture cachait à peine les traits tirés du politicien qui toisait d’un œil intrigué celui qui osait se tenir devant lui. Les cheveux poivre et sel de Jenkins semblaient briller avec les rayons du soleil couchant qui pénétraient vicieusement à l’intérieur de la maison blanche et un silence pesant embaumait la pièce. Un signe de la main et le jeune s’avança d’une main chancelante pour déposer le bout de papier sur le meuble en bois massif. Sans attendre davantage, le blond quitta les lieux, il ne valait mieux pas rester dans le coin. Une fois au calme, Jenkins étira sa main droite en avant et récupérait ce qu’il lui était dû. Cigare dans l’autre, ses prunelles azuréennes s’égaraient sur les différents noms qui y étaient inscrits. Pourquoi s’intéresser à ce genre de personnes ? Tout simplement parce qu’ils seraient prêts à n’importe quoi pour croquer la vie à pleines dents. Ils n’avaient plus rien à perdre. La vie ne leur avait pas fait de cadeaux. Arquant un sourcil, ses doigts s’égaraient sur le bouton de son téléphone moderne.

« Nancy ? Faites préparez la voiture et prévenez Andersen je vous prie, nous avons une chose importante à faire. ».

Un fin sourire d’un nouveau genre se dessina à la commissure de ses lèvres tandis que son doigt se retirait du téléphone. Elle ne pourrait plus l’entendre. Se tournant d’un geste rapide grâce à son fauteuil, il observait l’horizon s’étendre devant lui, et cette couleur rouge qui dominait le ciel. Couleur annonciatrice de la nuit. Couleur annonciatrice de l’obscurité.

« Il est temps. ».

« Ce projet, c’est l’avenir. Votre avenir. Votre vie changera du tout au tout, vous ne connaitrez plus le malheur. Le gouvernement s’y engage. Jenkins lui-même s’y engage. Aurora Borealis a été mis en place pour vous. Acceptez notre aide. ».
Ils répétèrent plus d’une vingtaine de fois le même discours. Certains furent plus durs à convaincre que d’autres, mais ils avaient quasiment tous dit « oui ». Chacun d’entre eux pour une raison différente. En fonction de leur vie. De leur vécu. Des jeunes, des plus vieux. Tous ceux inscrits sur la liste. Du haut de son fauteuil en cuir, Jenkins était rassuré. Il jubilait même intérieurement, mais ça n’aurait pas été correct de montrer tant d’enthousiasme devant ses confrères. Ainsi, le président pouvait être soulagé, le grand projet allait pouvoir commencer. Déjà, les patients s’activaient à préparer leurs affaires afin de partir le plus vite possible dans cet endroit qui leur promettait un bonheur futur. Une nouvelle vie à portée de main.

« Veuillez déposer votre sac ici, ils seront transférés dans vos quartiers. ».

L’homme à la blouse blanche, un scientifique d’après son pass, parlait de manière quasi militaire. On ne leur avait pas dit grand-chose sur ce fameux projet. La seule chose qu’ils savaient tous, c’était que leurs problèmes seraient résolus. Pour les alcooliques, on leur avait promis un produit miracle et une cure en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire. Pour les malades et les invalides, on leur avait promis un moyen de marcher, ou pour d’autre, un moyen de se débarrasser de la maladie. Tous les prétextes étaient bons pour les attirer ici. Dans cette base située sous terre. A l’abri de tous les regards et pourtant si proche de New York ou même de Washington.

Confiante, la jeune femme laissait donc, aux autres membres du personnel, le soin de s’occuper de ses affaires, même si elle les laissa partir avec une pointe de regret. Comme si quelque chose était tue. Mis sous silence. Ne se laissant pas perturber pour autant, la petite brune marchait d’un pas assuré dans les différents couloirs d’un blanc éclatant. Au bout de quelques minutes supplémentaires, ils arrivèrent devant une porte. Elle était arrivée. Elle détourna le regard et s'attarda sur un autre individu, lui aussi escorté. Ils étaient plusieurs ?

« Et voilà. C’est ici que vous allez passer le plus clair de votre temps maintenant. ».

Excitée comme une puce, la jeune femme pénétrait dans la pièce. Arpentant les moindres recoins, observant tout l’espace qui lui était offert. Derrière elle, la porte se refermait. Satisfaite, elle voulut donner son avis aux deux personnes qui l’avaient accompagnée. Les remercier était également la moindre des choses. Mais quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle comprit qu’il n’y avait qu’une seule poignée extérieure. Et aucune autre issue. Affolée, voilà qu’elle courrait dans chaque petit coin, cherchant une faille. Ce qu’elle pensait être une fenêtre n’était qu’un moyen d’observer chacune de ses réactions. Oui, tout avait été prévu. Il y’avait une part de vérité et d’arnaque dans ce qu’on leur avait raconté. Leur vie allait changer, mais ils allaient également participer à quelque chose de plus grand, qui les dépassait, eux, et même les créateurs d’Aurora. On les avait choisis dans un seul but : pour protéger l’Humanité.



« Soumettez-vous à la toute puissance de vos supérieurs. Bénissez-nous, nous, vos nouveaux Dieux et votre âme sera purifiée. Suivez-nous, ou périssez. ».
NEW-YORK. JUILLET 2051. Une lumière rouge, quasi artificielle éclairait le ciel déjà bien noir. Les quelques rayons qui arrivaient à percer et éclairer les restes de la Grosse Pomme ne laissaient place qu’à un désert de désolation. Si autrefois, les buildings rayonnaient par leur hauteur et leur puissance, ceux-ci n’étaient plus que d’infimes objets rouillés, et usés par le temps. Les changements. A l’heure d’aujourd’hui New York n’existe plus, et toutes les religions avec. Du protestant au catholique, plus personne ne doit en parler. New York a laissé place à Helheim, surnommée Hel, en l’honneur de leurs nouveaux dirigeants. Ils ressemblent en tout point aux humains, mais si vous regardez un peu plus profondément dans leurs yeux pouvant devenir d’une pâleur extrême, vous saurez qu’ils n’ont rien à voir avec nous. Une certaine puissance se dégage de ces êtres qui sont apparus il y’a plusieurs années maintenant. Depuis vingt ans pour être exact. Ils se font appeler « Les Styx ».

Si au tout début de leur apparition, les humains se moquaient d’eux, ce n’est plus le cas. Comment pourraient-ils encore se moquer de gens qui les ont assaillis et pratiquement réduits en esclavage ? De nouveaux édifices ont été construits, et les rares vestiges aux allures humaines se trouvent plus loin, là où l’on peut apercevoir les ruines d’un temps passé. New York la mourante.

« On m’a dit qu’ils étaient capables de te faire ressentir la pire des douleurs d'un seul regard.
- Moi on m’a dit qu’ils pouvaient contrôler ton esprit s’ils le désiraient.
- On dit aussi que certains sont morts de folie, tant leurs méthodes sont barbares. »

Dans la nuit noire, un petit groupe d’humains discute des rumeurs, de ce qui peut bien se passer tout là haut, dans ce bâtiment à la surface lisse, si imposant que même les anciens buildings ne peuvent rivaliser avec lui. Là bas, tous ceux qui y entrent n’en ressortent jamais, ou alors changés… Pour cette pauvre humanité, ce bâtiment c’est l’abattoir. Voilà maintenant près de 20 ans qu’ils subissent, qu’ils travaillent. Dans les rues, tout est calme, contrôlé. Il n’y a que la nuit, lorsque les températures descendent en flèche, que la voix des humains et des Styx résonne. En attendant, chacun profite comme il peut de sa vie. Toutefois, de là à dire que tout n’est qu’horreur il ne faut pas exagérer. Vous trouvez toujours des boîtes de nuit, des bars ouverts jusqu’à pas d’heures etc. La vie continue son cours. Le maître mot des Styx au sein d’Helheim est : « Vénérez vos Dieux, respectez-les, obéissez et votre vie n’en sera que moins infernale. ». Du côté de l’humanité, c’est un peu différent. Dans l’ombre une rumeur circule comme quoi le véritable maître mot serait : « Taisez-vous, ne les critiquez pas, ne les regardez pas, faites semblant et préparez en secret l’ultime rébellion. L'humanité ne se laisse pas apprivoiser. ».


« 11 décembre 1719. Vers 8 heures du soir une lumière mystérieuse apparaît dans le ciel de la Nouvelle-Angleterre. Beaucoup de personnes voient dans cette lueur rougeâtre un signe avant coureur du jugement dernier et s'affolent. Le phénomène sera décrit dans un rapport qui constituera la preuve qu'une aurore boréale a été observée pour la première fois à l'est des Etats-Unis. ». Tiré de l'Histoire de la Physique et des Etats-Unis.
Pendant que d’autres buvaient pour oublier leur journée de labeur. Pendant que d’autres subissaient en silence et baissaient la tête. Pendant que d’autres encore se toisaient du regard sans même ouvrir la bouche, ils agissaient en silence. Si certaines personnes craignaient les Styx autant que la mort, d’autres préparaient une guerre. Tapis dans l’ombre, un groupe s’était formé : les Trojans, comme le virus, qui se propage au fur et à mesure, prêt à attaquer de l’intérieur jusqu’à ce que mort s’en suive. Parmi eux, des anciens. L’un en particulier avait un jour évoqué, peu de temps avant sa mort, un projet qui allait tout changer. Un projet qui avait été mis en place plusieurs années auparavant dans ce but unique, celui de faire face à la menace. Une arme supplémentaire qui changerait tout. Malheureusement pour les Trojans, le vieillard ne put jamais expliquer comment la trouver, ni même comment ils avaient su, à l’époque, que les Styx finiraient par arriver. Lors de sa mort, un seul nom sortit de ses lèvres : Aurora Borealis. Pendant deux ans, ce groupe d’humains attendit sagement un signe, persuadé que ce nom n’était pas anodin. Et ils avaient raison.

Ce soir là, tout allait changer.

La lumière rouge qui éclairait Helheim depuis maintenant trois nuits, était toujours là. De plus en plus brillante. Intrigante. Discrets, les Trojans s’activaient. Mais il ne fallait pas regarder à l’intérieur de Hel, non, il fallait observer plus loin. C’était dans la mourante que tout se passait. Depuis trois jours et trois nuits, les membres du groupe s’activaient, creusant, cherchant. C’est qu’ils avaient eu assez de temps pour émettre toutes les hypothèses possibles et inimaginables. Mais ce soir, l’une d’elle allait se révéler être exacte.

Les mains grattant la terre, tout se faisait dans un silence quasi religieux. L’heure n’était plus à la plaisanterie, et ils risquaient gros à se trouver par ici. Si les ruines de New York étaient devenues leur principal lieu de rapatriement ou même de vie, ils n’étaient jamais à l’abri d’un assaut de la part des soldats Styx. Croisant les bras, Andersen observait, cherchait, jusqu’à ce que finalement…

« Je crois que je l’ai trouvé ! ».

Sans attendre davantage, le jeune homme se dirigea vers son camarade qui continuait de déblayer quelque chose, comme une plaque, avec un symbole. Ses yeux s’écarquillaient, d’abord surpris, tandis que ses lèvres finirent par dessiner un large sourire. Et dans un murmure :

« …Aurora Borealis. ». Il se tourna vers ses amis. « Nous l’avons trouvé ! Vite, venez nous aider à tout débarrasser ! ».

Ils s’exécutèrent tous, enlevant les débris les uns après les autres, comme un travail à la chaine. Si tout autour d’eux laissait penser qu’il ne resterait plus grand-chose de l’édifice, ils furent bien surpris de constater qu’il était intact. Seul le building avait été abîmé et brisé en deux. Au bout d’une bonne quinzaine de minutes, la porte fut accessible. A l’aide d’objets et de barres de fer, les Trojans réussirent à la forcer. L’ouverture ne laissait rien apercevoir, tout n’était que noirceur. Certains perdirent un peu de leur courage, mais ils furent bien obligés de rentrer là dedans. Pas tous, uniquement quelques uns, car on ne savait pas dans quel état se trouvaient exactement ces locaux. Armés de lampes torches et d’armes, ils entrèrent. La poussière avait envahi les murs, ne laissant aucune place à la lumière blanche qui les animait autrefois.

Plus déterminé que jamais, Andersen avançait d’un pas lent, se méfiant tout de même de l’endroit, ils ignoraient encore sur quoi ils allaient tomber après tout. Le vieillard avait parlé d’arme, allaient-ils en trouver ? Après avoir parcouru plusieurs mètres et ouvert plusieurs portes, la petite troupe arrivait enfin dans une pièce beaucoup plus grande que les autres. Certaines poutres étaient tombées par ci par là, mais le tout semblait tenir. Un silence pesant régnait, mais ça ne les effrayait pas, non, ce projet était censé être leur salut. Un pas de plus fut fait et un écran s’allumait, montrant une personne relativement âgée, les cheveux grisonnant, une fine monture cachant à peine ses traits tirés par une fatigue évidente.


« Bien le bonjour. Mesdames, Messieurs, si vous êtes ici et que vous voyez ce message, c’est que notre chère ville est à présent en mauvais état et que la menace rode dehors. Mon nom est Jenkins. Ancien adjoint de notre président des Etats-Unis et concepteur de ce fabuleux projet. Mesdames, Messieurs, c’est avec plaisir que je vous offre Aurora Borealis. »
Soudain, tout s’éclaira. Plissant les yeux, aveuglés par la lumière, les Trojans assistaient à quelque chose qu’ils n’auraient jamais espéré. Autour d’eux, des sortes de capsules. Sur l’écran fêlé qui avait laissé entrevoir ce fameux Jenkins, se trouvaient différentes explications, ou encore des signes vitaux.

« Mais qu’est-ce que… ».

Alors que l’un d’eux s’approchait de l’une de ces capsules, celles-ci se mirent à s’ouvrir. Toutes en même temps. Armes pointées en avant, les membres du groupe se resserraient, formant un cercle afin de pouvoir appréhender le moindre geste suspect.

Puis ils ont ouvert les yeux, et l’humanité s’est à nouveau emparée de leurs âmes.

La jeune femme s’éveillait. Comme tous les autres. D’abord aveuglée, elle papillonna doucement des yeux, comme si son sommeil avait duré une éternité. Ses traits étaient identiques. Elle tentait de se souvenir de comment elle était arrivée là, comment elle s’était endormie. Mais elle en était incapable, du moins… Pas entièrement. Fronçant les sourcils, elle se souvenait de cette blancheur, de cette chambre, des exercices, et des médecins. Soudain, elle se redressa, observant l’endroit comme un animal que l’on avait endormi et changé de place grâce à des sédatifs trop fort. Tournant la tête, son regard tomba avec celui d’un des Trojans. Penchant la tête sur le côté, elle sourit. Elle n’était plus seule.

« Dites… J’ai dormi combien de temps ? ».

Ils se réveillèrent tous de la sorte. Il y’en avait bien une bonne vingtaine, si ce n’était plus. Abasourdi, Andersen et les autres assistaient à un drôle de spectacle. Etaient-ils seulement humains ? Ils eurent à peine le temps de se poser la question, que la tête de Jenkins réapparaissait.

« Je sais ce que vous vous demandez. Qui sont ces gens ? Des humains, comme vous et moi. Mais des humains puissants. Ils ont été conservés jusqu’à cette date dans l’unique but de vous défendre et de protéger l’humanité. Ils sont plus forts, plus rapides, et ils ont même pu développer une capacité qui leur est propre. Comme… Leur petit plus. Pour eux, le temps s’est arrêté en 2014, après trois ans de vie dans ce centre. Ils ne doivent pas tomber entre les mains de ces êtres. Vous devez vous en assurer. Oh et un détail important en plus… Peut être même deux. Lors de leur réveil, certains auront tout oublié de ce qu’il s’est passé, de leur vie antérieure à leur vie au centre. D’autres se souviendront de tout, ou n’ont que quelques bribes. Alors ne les brusquez pas. Vous saurez bien assez tôt de quoi ils sont capables. ». Pause. « Dernière chose… Leurs dossiers se trouvent dans la pièce d’à côté, vous distinguerez les membres du projet des vôtres grâce au symbole gravé à l’intérieur de leur poignet droit. En gage de ma bonne foi, preuve que ceci n'est pas un piège, je laisse le soin à mon fils, membre du projet, de répondre à vos questions. ». Puis le visage de Jenkins s’éclipsa tandis qu’une voix féminine et robotisée annonçait derrière : « Ceci est un message enregistré, il sera supprimé dans une minute. ».



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